• La volonté.

     

     

     

     

    Me revoilà, seul sur la toile, tentant de faire un peu de philosophie.

     

    J'ai lâché ce forum que j'avais la véritable volonté de tenir, pour des raisons que j'ignore. Je dois être comme un enfant, aimant un jouet parce qu'il est nouveau pour m'en lasser quand j'en ai fais le tour. C'est très dommage, et peut être que ça vous paraitra bizarre, mais j'en souffre terriblement. J'ai cette volonté indéfectible de tenir tous mes engagements, d'être présents pour ceux que j'aime, de faire preuve de tenue te de rigueur dans les projets personnels que je me lance.

     

    Mais bien souvent je n'y arrive pas.

     

    J'ignore d'où vient ce problème chez moi. Peut-être que ça n'en est pas un, peut être est-ce seulement une facette de moi. Une facette que je déteste, certes, mais une facette quand même. Comment la combattre ? Aller voir un psy ? J'ai une ordonnance qui traîne juste à côté de mon ordinateur pour aller en voir un depuis deux semaines, je n'ai jamais été capable de faire la démarche. Comme quoi...

    Pour me rassurer, je met ça sur le compte de la dépression. Je me dis que ce n'est qu'une passade, et que j'en sortirai. Mais à bien y réfléchir, je suis comme ça depuis toujours. Et à bien y réfléchir, c'est peut être pour cette raison que je n'ai plus la force d'entreprendre quoi que ce soit.

     

    Et là je me rends compte qu'il fait pas bon d'écrire ce genre de choses en plein nuit.

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 30 Septembre 2013 à 10:06

     Un bien triste article, mais pour ma part, je ne serai pas si fataliste. Nous avons tous en nous-même des tendances que nous n'aimons pas. Moi, je suis paranoïaque (je ne t'apprendrais rien '^^), hyperangoissée, hypersensible et (trop) grande demandeuse affective. Et ça me pourrit la vie parce que c'est hors de proportions raisonnables. Mais, même si ce n'est pas perceptible, ces tendances s'atténuent -sauf pour l'hypersensibilité qui est un état et que je dois revoir consciemment sans arrêt-. Elles ne disparaîtront jamais, mais elles ne sont pas forcément aux commandes non plus. Des fois, dans les moments de galère, elles reprennent le dessus, et je deviens tout ce que je déteste. Mais en général, ça ne dure pas.

    Et cela arrive de moins en moins.

    On ne change jamais complètement, mais on évolue, un peu, chacun à notre mesure. Nous sommes fait de différentes facettes, certaines plus mises en évidence que d'autres selon ce que nous vivons, avons vécu et comment nous réagissons à nos proches, à notre environnement. Ce que tu es aujourd'hui, et comment tu réagis ne te définissent pas aeternam.

    Je sais que je suis assez mal placée pour te dire ça, n'ayant pas forcément eu le bon rôle ces derniers temps, mais je crois en toi. Encore, et toujours. Parce que peut-être que tu as du mal à avoir de la constance, peut-être que tu mets certaines choses entre parenthèses. Mais tu y reviens. Le temps dans l'affaire n'est pas important, c'est la démarche qui compte. Et tu as la volonté de ne pas laisser un trait que tu n'aimes pas dominer. Cela peut te sembler bien peu, mais c'est plus que bien des gens n'en ont en réalité.

    J'ai été dure avec toi, et j'en suis navrée. Sincèrement. Sans me chercher des excuses, j'ai aussi ma croix à porter, et elle n'est pas légère tous les jours... Donc je te comprends.

    Même si c'est un peu dur, tu devrais sauter le pas, et prendre rendez-vous pour rencontrer ce psy. Crois-en l'expérience d'une ancienne dépressive revenue de loin. Il ne fera pas de miracle, et les séances font souvent mal, parce qu'elles nous mettent face à des aspects de nous-même qui ne sont pas toujours plaisants... Mais c'est le meilleur moyen de guérir. Ne laisses pas cette saloperie te massacrer, ne la laisse pas de jeter à terre et te vider. Le jour où tu en sortiras, tu seras quelqu'un d'autre, tu te redécouvriras plus fort -toujours plus fragile que la moyenne, mais plus solide aussi-, tu réaliseras que ce temps passé en dépression était une parenthèse dans ta vie, que les couleurs, les saveurs, tout reviendra avec plus de panache, plus de force, plus d'énergie. On se demande souvent dans l'oeil du cyclone comment ça sera quand on en sortira, on a conscience qu'on est plus la personne "d'avant", et qu'on ne le sera plus jamais. Parfois, on a même la sensation qu'on ne sera plus jamais heureux.

    C'est illusoire. Quand on met à terre cette saloperie de maladie, c'est une renaissance, une redécouverte de tout ce qu'on a manqué, le rattrapage du temps perdu. Toi aussi tu le vivras.

    Accroches-toi très fort.

    Et si tu sens la force te manquer, si tu sens ton courage s'étioler, n'oublies pas ceux qui t'entourent et te soutiennent. Je sais que je ne suis pas vraiment un modèle en la matière, mais je te l'ai dis un jour, tant que tu auras besoin de moi, ma porte te seras ouverte.

    Courage mon ami. Et avant tout, prends grand soin de toi.

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